La guilde du dessin introspectif, dont malheureusement nous sommes membre, a sollicité voici douze ans les pouvoirs publics, au sujet de la fréquence légale moyenne admissible de diffusion de nos travaux que nous préférons nommer dessins d'humeur.
Ces derniers, ou juste avant, ont enfin répondu, conviant la susnommée guilde et notre diplomate personnel à un rendez-vous informel dans la cabine d'essayage principale d'un petit magasin pour grande taille dont, vous ne le comprendrez sans doute pas mais que diable vous prend-il, nous terrons le nom.
A la suite de six longues minutes de pourparlers, du temps et de l'espace avec Deleuze ou Derrida, un pré-accord, valant comme décret irrévocable sauf conditions illisibles au bas d'un document perdu à Saragosse, fut trouvé dans l'amiable le plus sympathique.
Ce pré-accord, en amiable sympathique donc, stipule qu'à partir du jour où ré-émet le blog en direction du public tapis dans la maille, ou toile, sa fréquence s'effondrera à un seul, unique et mono lâché de dessins mensuel.
Néanmoins, le ministre l'a bien martelé: "va falloir qu'y soient meilleurs et qu'y en ait plus."
Excusez donc le ton badin avec lequel les acteurs de la scène politique s'expriment de nos jours.
Navrés mais soulagés, nous vous donnons, de fête, rendez-vous au mois où Jésus a décoré lui-même le sapin avec des poissons séchés et du massepain, voici quelque deux milles ans, pour faire plaisir à une prostituée heureusement gentille, car la sensualité ferme qu'une personne de sa condition doit diffuser copieusement n'arrivait pas à la cheville fétiche de l'un des apôtres, même Portos.
Que Novembre vous apporte ce que Novembre dernier a laissé désirer.
Convivialement,
L'administrateur judiciaire d'automne.
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